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Le consortium SOS JD-BURCASO-EQUIPOP a organisé le 30 Octobre 2023 un événement mobilisateur national. Cet événement a constitué une tribune pour les auditrices du projet de mener un plaidoyer auprès du Ministère en charge de la santé et de susciter ainsi son engagement à prendre des mesures pour améliorer l’accès des adolescent.e.s et jeunes aux services de SSRAJ.
L’évènement mobilisateur a réuni environ une centaine de participant.e.s dans la salle de conférence du Centre National Cardinal Paul ZOUNGRANA. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le responsable du Bureau santé des adolescent.e.s et jeunes , représentant la Directrice de la Santé et de la Famille du Ministère en charge de la Santé.
Une approche communautaire, déployé par les jeunes pour les jeunes
En effet, le projet "jeunes en vigie" a facilité la réalisation d’un audit social et un exercice de couverture sanitaire qui ont mis en lumière trois problèmes prioritaires qui sont : l’accès limité aux méthodes contraceptives modernes, insuffisance de formation des prestataires de santé en approche jeune limitant ainsi la fréquentation des jeunes et l'insuffisance de l'information en matière de santé sexuelle et reproductive dans la région sanitaire du Centre-Est.
Les résultats de l’audit ont permis aux jeunes d’orienter leur action de plaidoyer sur la nécessité de garantir l’accès à une large gamme de méthodes contraceptives modernes par des adolescent.e.s et jeunes, la formation des prestataires de santé en approche jeune et la mobilisation des acteurs pour consolider les actions de communication en matière de santé sexuelle et reproductive.
Un bilan satisfaisant mais d’énormes défis...
Une présentation des résultats du projet a été faite par le consortium. Un bref rappel des objectifs du projet ainsi que les activités ont été fait par la présentatrice. La mise en œuvre du projet au cours des trois dernières années ont permis d’obtenir l’engagement des décideur·es-clé au niveau local et national à améliorer l'accès des adolescent.e.s et jeunes filles à des soins de santé de qualité et adaptés à leurs besoin, de créer des espaces de dialogues entre les adolescent.e.s et jeunes filles et prestataires de santé pour apporter des réponses pratiques aux obstacles qu’ils rencontrent en matière de santé, de renforcer les capacités les prestataires de santé en approche jeunes pour mieux répondre aux besoins spécifiques des adolescent.e.s et jeunes filles.
Etat des lieux de la santé des adolescent.e.s et jeunes filles
Une présentation faite par le responsable bureau des adolescents.e. s et jeunes a fait ressortir que les adolescentes (15 -19 ans) contribuent fortement à la fécondité au Burkina Faso. Cela traduit la faible utilisation ou le faible accès des services de PF par les adolescent.es et les jeunes, donc : besoins non satisfaits en matière de PF des adolescentes et des jeunes. Il a par ailleurs fait ressorti que pour garantir pour un meilleur accès des adolescents et des jeunes aux services de SR/PF, il s’agit entre autres de renforcer les capacités des formations sanitaires (matériel médicotechnique, équipements, MEG et Consommables) ; l’accès à l’information sur les services SR/PF dans les formations sanitaires (formation des prestataires : VBG, approche jeune, PO/SRAJ, EVF) et renforcer la digitalisation des informations sur les DSSR des adolescents.e. s et jeunes.
Un appel à l’action pour garantir un accès aux services de SSR de qualité par les jeunes
Un message de plaidoyer a été livré par la représentante des auditrices. Dans ce message, elle a lancé un appel aux autorités sur la nécessité de prendre des mesures pour garantir l'accès à une éducation sexuelle de qualité, à des services de santé sexuelle et reproductive accessibles, à la confidentialité et à la sensibilisation à la SSRAJ.
Une lueur d’espoir pour le plaidoyer porté par les jeunes
Le Responsable du Bureau Santé des adolescents et jeunes du Ministère de la Santé et de l'hygiène publique dit avoir prêté une oreille attentive au message des jeunes. Il a alors rassuré les jeunes qu’en tant que responsable du bureau santé des adolescents et jeunes, il transmettra le message à qui de droit et veillera lui-même au suivi de ce message pour garantir l’accès équitable des jeunes aux services de santé de qualité intégrés et adaptés à leurs besoins et respectant leurs droits.
La dernière étape a consisté au remerciement des participant.e.s pour leur accompagnement. Une photo de famille a mis fin à l'activité.
Bénédicte KANSONO (Département Communication)