Santé sexuelle et droits reproductifs : le mécanisme de financement mondial (GFF) expliqué aux jeunes

Santé sexuelle et droits reproductifs : le mécanisme de financement mondial (GFF) expliqué aux jeunes

Le mécanisme de financement mondial ou Global Financing Facility (GFF), approche développée par la Banque Mondiale en vue d’améliorer la santé sexuelle et les droits reproductifs, a été expliqué à plus de soixante jeunes du Burkina Faso, lors d’une réunion en ligne avec des spécialistes du ministère de la Santé.

Le GFF vise à accélérer les efforts pour mettre fin aux décès évitable de mères de nouveaux nés, d’enfants et d’adolescents, et améliorer la santé et la qualité de vie des femmes, adolescents et enfants, a dit le Directeur pour le Partenariat du Financement de la Santé, Lamine Traoré, aux 65 jeunes issus d’organisations de jeunes de plusieurs régions du Burkina Faso.

La souscription pour un pays au GFF est conditionné par un préalable. Le pays doit élaborer un dossier d’investissement pour le secteur de la santé qui harmonise les ressources disponibles et pour cela, le processus est soutenu par une plateforme nationale multi-acteur, a-t-il détaillé. Les associations de jeunesse représentatives engagées notamment dans la SSR, sont membres de cette plateforme multi-acteur.

Au Burkina Faso, le rôle catalyseur du GFF en 2017-2020 a permis l’élaboration du dossier d’investissement avec un coût estimé à 2 939 milliards de F CFA ainsi que la mise en œuvre du Projet de Renforcement des Services de Santé (PRSS).

Présent à cette rencontre d’échanges avec les jeunes, Boureihiman Ouédraogo, Directeur Exécutif de l’Association burkinabè pour le Bien-être familial (ABBEF), a présenté et salué la participation et l’implication de la société civile dans la conduite du processus GFF au Burkina Faso, dans une autre communication.

En effet, la société civile est engagée depuis le début du processus à travers le groupe technique « Santé de la reproduction » et l’équipe fonctionnelle 7. L’un des faits marquants est la présence de la société civile aux côtés du président de la République à Oslo pour la campagne de mobilisation des ressources, organisée par le GFF.

A ce stade, le GFF constitue un moyen décisif pour améliorer la situation sanitaire des femmes et des enfants du Burkina Faso. Et pour cela, l’accent sera mis sur le renforcement du leadership national, les investissements priorisés pour la santé des femmes et des enfants.

Cette rencontre saluée par l'ensemble des participants, est une initiative de SOS/JD qui est fortement engagé pour la promotion du bien-être des jeunes et des enfants notamment en matière de santé sexuelle et de droits reproductifs".